La marche des Loups

La terre n’a pas cessée de boire du sang de victimes,

Les nuages de donner leurs larmes amères,

La peine et la douleur sont trop fidèles et légitimes,

L’indifférence se nourrie de nos vies chimères.

Jusque où ira tu dans nos âmes agonisantes,

Pour trouver un plaisir égoïste limité,

Envenimant ce monde de cette tumeur croupissante,

Morcelant ce monde de tes spasmes agités.

Avoir le poids de la vie n’a jamais été si chère,

Elle qui n’est qu’un don au début,

Oubliant la sagesse acquise de nos Pères,

Tu nous jette sur ce démon pourtant repu.

Se sentir au dessus des autres ne le prouve pourtant pas,

Et toujours tu cherchera à être au dessus,

Forgeant le monde pour ta descendance dans un sillon de gravats,

Et jamais tu ne sera le dessus, juste une verrue.

Notre âme ne se nourrie pas d’argent,

Elle se délecte de nos actes morales,

Sa richesse se mesurant facilement,

La clé étant un partage altruiste assurement .